Les examens du ministère en secondaire 5 représentent la ligne d’arrivée, l’étape finale qui valide des années d’apprentissage et ouvre la porte au diplôme. Ces épreuves standardisées pèsent lourd dans la note finale et sont souvent un critère décisif pour l’admission au cégep. C'est un défi de taille, c'est vrai, mais avec une bonne compréhension de ce qui vous attend, c'est un défi tout à fait surmontable.
Ce que vous devez savoir sur ces épreuves décisives
Les examens ministériels de 5e secondaire ne sont pas de simples tests de mémoire. Loin de là. Ils sont conçus pour évaluer des compétences complexes, de l'analyse critique à la résolution de problèmes. Leur but est de standardiser l'évaluation à travers tout le Québec pour assurer une équité. Comprendre leur fonctionnement est la première étape pour bâtir une stratégie de préparation qui vous mènera au succès.
La structure des principaux examens
Chaque matière a sa propre saveur, mais on retrouve une logique commune. L'objectif n'est pas juste de voir si vous connaissez la matière, mais surtout si vous êtes capable de l'appliquer de façon cohérente et structurée.
- Français, langue d'enseignement : C’est souvent l’épreuve la plus intimidante. Elle ne teste pas seulement votre maîtrise de la langue, mais surtout votre capacité à bâtir une argumentation solide et à analyser des textes littéraires. Vous serez jugé sur la clarté de vos idées, la solidité de votre structure et la justesse de votre vocabulaire. Pour vous donner une longueur d'avance, n'hésitez pas à consulter notre guide détaillé sur l'épreuve unique de français, il est rempli d’outils précieux.
- Mathématiques (CST, SN ou TS) : Ici, tout tourne autour de la résolution de problèmes. On attend de vous que vous puissiez décortiquer une situation complexe, choisir les bonnes formules, exécuter les calculs sans vous tromper et, surtout, expliquer clairement votre démarche.
- Histoire et éducation à la citoyenneté : Oubliez le par cœur! Cet examen évalue votre habileté à interpréter des documents, à faire des liens de cause à effet entre les événements et à porter un regard critique sur des enjeux historiques.
- Sciences (Science et technologie ou Applications technologiques et scientifiques) : Que ce soit en physique, en chimie ou en biologie, l'épreuve cherche à mesurer votre compréhension des concepts clés et votre aptitude à appliquer une démarche scientifique rigoureuse.
L'impact de la pondération
La pondération de l'examen du ministère en secondaire 5 a été ajustée il y a quelques années. Aujourd'hui, l'épreuve unique représente généralement 20 % de la note finale, tandis que le travail en classe tout au long de l'année scolaire compte pour les 80 % restants.
Ce tableau synthétise les composantes essentielles de chaque examen pour vous aider à visualiser rapidement les défis à relever.
Aperçu des principales épreuves ministérielles en secondaire 5
| Matière | Compétences clés évaluées | Durée typique | Pondération dans la note finale |
|---|---|---|---|
| Français | Écriture (argumentation), lecture (analyse littéraire) | 3 heures | 20 % |
| Mathématiques | Résolution de problèmes, raisonnement mathématique | 3 heures | 20 % |
| Histoire | Interprétation de documents, pensée critique | 3 heures | 20 % |
| Sciences | Application de concepts, démarche scientifique | 3 heures | 20 % |
Même si le travail en classe est majeur, ne faites pas l'erreur de banaliser l'impact de cet examen.
Ne sous-estimez jamais ce 20 %. Dans les programmes collégiaux contingentés où chaque point compte, une excellente performance à l'examen ministériel peut faire toute la différence entre une admission et un refus.
Cette répartition signifie que votre effort constant durant l'année est votre meilleur allié. L'examen final, lui, est l'occasion de couronner ce travail en démontrant votre maîtrise globale de la matière. Pensez-y comme la ligne d'arrivée d'un marathon, pas comme un mur infranchissable. C'est le moment de montrer ce que vous avez appris.
Bâtir un plan de révision qui fonctionne vraiment
Le bachotage de dernière minute, c'est la voie express vers le stress et les oublis. Pour l'examen ministère secondaire 5, la clé du succès, c'est une planification intelligente, mise en place bien avant la dernière ligne droite. L'idée n'est pas de tout mémoriser d'un coup, mais de découper la matière en bouchées digestes pour reprendre le contrôle.
La première étape, c'est de faire un bilan honnête. Prenez une feuille et listez toutes les matières, puis tous les chapitres au programme. À côté de chaque sujet, donnez-vous une note de confiance de 1 à 5. C'est tout simple, mais ça vous donnera une vue d'ensemble instantanée sur vos points forts et, surtout, sur les zones à prioriser.
Soyez réaliste avec vous-même. Le chapitre sur les fonctions en maths est un peu flou? Le romantisme en littérature vous laisse perplexe? Notez-le. Ce n'est pas un jugement, c'est votre carte routière pour une révision efficace.
La méthode du rétroplanning pour ne rien laisser au hasard
Une fois ce diagnostic posé, le rétroplanning devient votre meilleur ami. La technique est simple : vous planifiez tout à l'envers, en partant de la date de chaque examen. Ça transforme une montagne de travail en petites étapes quotidiennes beaucoup moins intimidantes.
Voici comment faire, concrètement :
- Notez les dates d'examen : Inscrivez-les en gros dans un calendrier. Ce sont vos points d'arrivée.
- Planifiez les simulations : Bloquez des plages de 3 heures, une ou deux semaines avant chaque épreuve, pour vous exercer en conditions réelles.
- Répartissez les matières : Attribuez les semaines qui précèdent aux grandes révisions par matière.
- Détaillez les tâches : Pour chaque semaine, listez les chapitres ou concepts à revoir. Par exemple : lundi, révision des logarithmes; mardi, analyse du Père Goriot.
Votre plan doit pouvoir respirer. Gardez des plages horaires libres pour les imprévus ou pour revenir sur un concept qui vous donne plus de fil à retordre que prévu. L'objectif est de trouver un rythme de croisière, pas de s'épuiser dans un sprint.
Un bon plan est un plan qu'on suit. Mieux vaut étudier une heure par jour pendant un mois que dix heures la veille de l'examen. La régularité ancre les connaissances bien plus solidement que le bourrage de crâne.
Pour que votre calendrier tienne la route, pensez à l'équilibre. Alterner les matières garde le cerveau frais et dispos. Après une session de maths qui demande beaucoup de logique, plongez-vous dans l'histoire, qui fait plutôt appel à la mémoire et à l'analyse.
Créer un environnement propice à la concentration
L'endroit où vous étudiez a un impact énorme sur votre efficacité. Il vous faut un espace dédié, calme et bien rangé. Éliminez les distractions : mettez votre téléphone en mode silencieux et, idéalement, dans une autre pièce. Si vous travaillez sur un ordinateur, des applications peuvent bloquer les sites qui vous tentent.
La préparation, ce n'est pas que dans les livres. Pensez à votre bien-être :
- Des pauses intelligentes : La technique Pomodoro (25 minutes de travail, 5 minutes de pause) est redoutablement efficace pour garder sa concentration.
- Le sommeil, c'est non négociable : Visez 8 heures par nuit. C'est pendant que vous dormez que votre cerveau trie et mémorise ce que vous avez appris.
- Carburant pour le cerveau : Buvez beaucoup d'eau et mangez des repas équilibrés pour soutenir vos fonctions cognitives.
Ci-dessous, un petit visuel pour démystifier ce qui arrive à votre copie après l'examen.

Cette infographie montre bien que chaque étape du processus est claire et définie. Savoir ça peut déjà réduire une bonne partie du stress lié à l'inconnu.
En suivant cette approche, vous transformez une période qui peut sembler angoissante en un projet que vous maîtrisez. Si, malgré toute cette organisation, vous sentez que vous butez sur certains points, n'hésitez pas à demander de l'aide. Notre service de préparation à l'épreuve uniforme et aux examens est justement là pour ça. Un tuteur peut vous aider à débloquer une notion précise et à optimiser votre plan d'étude.
Adapter vos stratégies à chaque matière
Croire qu'une seule méthode d'étude fonctionne pour tous les examens est une erreur classique. Pour l'examen ministere secondaire 5, chaque matière a ses propres règles du jeu et exige une préparation bien ciblée. Penser qu'on peut réviser l'histoire de la même façon que les mathématiques, c'est se tirer dans le pied. Il faut ajuster son approche pour vraiment maximiser ses chances de succès.
Adopter une méthode d'étude sur mesure vous aide non seulement à mieux retenir l'information, mais aussi à développer les réflexes que les correcteurs recherchent. C'est en saisissant ces subtilités que votre révision se transformera en une préparation stratégique et vraiment efficace.
Maîtriser l'épreuve d'écriture en français
L'épreuve de français semble souvent subjective, mais elle s'appuie en réalité sur des critères très concrets. L'objectif n'est pas de rédiger le plus beau texte de l'histoire, mais bien le plus convaincant. Votre mission : bâtir une argumentation solide, appuyée par des exemples tirés des textes fournis et par vos connaissances littéraires.
Commencez par décortiquer la question principale. Quels sont les mots-clés? Quel angle d'analyse est précisément demandé? Beaucoup trop d'élèves survolent cette étape cruciale et passent à côté de la plaque.
Ensuite, construisez un plan détaillé avant même d'écrire votre première phrase. Un bon plan, c'est la moitié du travail de fait. Il doit inclure :
- Votre thèse principale : Votre réponse claire et directe à la question.
- Vos arguments : Deux ou trois idées fortes qui soutiennent votre thèse.
- Vos preuves : Des exemples précis, des citations ou des références aux textes pour chaque argument.
La qualité de votre langue est évidemment déterminante. Privilégiez des phrases courtes et claires, variez votre vocabulaire et relisez-vous attentivement pour traquer les fautes d'inattention. La rigueur de la structure et la justesse de l'analyse sont bien plus importantes que les envolées poétiques.
L'un des pièges les plus courants en français est de tomber dans la paraphrase. Ne vous contentez pas de résumer les textes; analysez-les. Questionnez les intentions de l'auteur, les procédés stylistiques utilisés et leur effet sur le lecteur. C'est cette profondeur qui fera vraiment grimper votre note.
La tendance récente montre que cette épreuve devient de plus en plus exigeante. En 2024, le taux de réussite à l'épreuve ministérielle d'écriture en français de 5e secondaire a chuté à 70,7 %, une baisse notable par rapport aux 74,8 % de 2023. Cette statistique souligne l'importance d'une préparation sérieuse et ciblée. Pour en savoir plus sur cette évolution et ses implications, vous pouvez consulter l'analyse complète de ces résultats.
Décortiquer les problèmes en mathématiques
Que vous soyez en CST, SN ou TS, l'approche en mathématiques reste la même : il s'agit de transformer un problème complexe en une série d'étapes logiques et simples. La clé n'est pas tant de mémoriser des formules par cœur, mais de comprendre quand et pourquoi les utiliser.
Face à un problème qui vous semble une montagne, respirez un grand coup et suivez une méthode :
- Lisez attentivement : Repérez toutes les données fournies et ce qui est demandé exactement.
- Visualisez le problème : Faites un schéma, un dessin. C'est un réflexe qui sauve la mise en géométrie ou avec les fonctions.
- Décomposez la tâche : Quelles sont les étapes intermédiaires pour arriver à la solution?
- Montrez votre travail : Chaque étape de votre raisonnement doit être écrite noir sur blanc. Même si votre réponse finale est fausse, une démarche cohérente peut vous rapporter de précieux points.
Une fois que vous avez votre solution, prenez l'habitude de la vérifier. Est-ce que votre réponse a du sens dans le contexte du problème? Une réponse négative pour une distance ou un temps, c'est un gros drapeau rouge. Cette simple validation finale permet de repérer plus de 80 % des erreurs d'inattention.
Penser comme un historien
L'examen d'histoire et d'éducation à la citoyenneté n'est pas un test de mémorisation de dates. Il évalue votre capacité à établir des liens de cause à effet, à interpréter des documents et à construire un raisonnement critique.
Pour vous y préparer, ne vous contentez pas de relire vos notes. Créez des lignes du temps thématiques pour bien visualiser les connexions entre les événements politiques, sociaux et économiques.
Quand vous analysez un document (une caricature, un extrait de discours, une carte), posez-vous systématiquement ces questions :
- Qui est l'auteur? Quel est son point de vue?
- Dans quel contexte historique a-t-il été créé?
- Quel est le message principal et à qui s'adresse-t-il?
Cette démarche active transforme l'histoire en un récit vivant plutôt qu'une simple liste de faits à apprendre par cœur.
Comprendre en profondeur pour les sciences
En physique, en chimie ou en biologie, le par cœur est votre pire ennemi. Les questions de l'examen sont conçues pour tester votre compréhension des concepts fondamentaux, pas votre capacité à réciter une définition.
Une excellente technique consiste à essayer d'expliquer un concept complexe (comme l'osmose ou les lois de Newton) à quelqu'un qui n'y connaît rien. Si vous y arrivez avec des mots simples et des analogies, c'est le signe que vous l'avez vraiment maîtrisé.
Concentrez-vous sur les principes de base, car tous les problèmes plus complexes en découlent. Si certaines notions restent abstraites malgré tous vos efforts, un accompagnement peut faire toute la différence. Le tutorat pour toutes les matières peut offrir une nouvelle perspective et des explications personnalisées qui débloqueront enfin votre compréhension.
Maîtriser son stress en simulant les conditions réelles d’examen
Avoir la matière sur le bout des doigts, c’est bien, mais ça ne sert pas à grand-chose si le stress prend le dessus le jour J. C'est là que la simulation d'examen entre en jeu. Ce n'est pas juste une autre étape de révision, c'est l'arme secrète de votre préparation pour l'examen ministériel de secondaire 5.
Le but? Se familiariser avec la pression du chronomètre et le format des questions. En gros, transformer ce grand inconnu intimidant en un terrain de jeu que vous connaissez déjà. Chaque simulation démystifie un peu plus l’épreuve, créant des automatismes qui libèrent votre esprit pour ce qui compte vraiment : résoudre les problèmes.

Organiser une session de pratique authentique
Pour qu’une simulation porte fruit, il faut qu’elle soit le plus fidèle possible aux conditions réelles. Il ne s'agit pas de faire quelques exercices à la va-vite, mais bien de vivre une répétition générale.
Trouvez un endroit calme, loin des distractions. Prévenez votre famille que pour les trois prochaines heures, vous n'êtes disponible pour personne. C’est votre bulle de concentration.
La règle d’or : zéro distraction. Mettez votre téléphone dans une autre pièce, fermez tous les onglets inutiles sur votre ordinateur et coupez les notifications. L’idée, c’est de vous plonger dans l'épreuve comme si c’était la vraie.
Lancez un chronomètre pour la durée exacte de l’épreuve, soit 3 heures. Aucune minute de plus. C'est cet exercice qui vous apprendra à gérer votre temps, à sentir quelles sections vous ralentissent et à ajuster votre rythme.
Analyser ses performances pour progresser
Une fois le temps écoulé, le vrai travail commence. L'analyse qui suit la simulation est sans doute encore plus importante que la pratique elle-même. Prenez un crayon d'une autre couleur et corrigez votre copie, idéalement avec une grille de correction officielle si vous en avez une.
Soyez honnête et rigoureux avec vous-même. Le but n'est pas d'avoir 100 %, mais de comprendre d'où viennent vos erreurs.
- Erreurs de connaissance : Vous avez bloqué sur un concept que vous pensiez maîtrisé? C'est le signal qu'il faut retourner à vos notes de cours sur ce sujet précis.
- Erreurs d'inattention : Une consigne mal lue, une faute de calcul toute simple? Ces erreurs coûtent cher, mais se corrigent en apprenant à ralentir et à se relire.
- Problèmes de gestion du temps : Vous avez dû vous précipiter sur la dernière section? La prochaine fois, fixez-vous un budget de temps plus strict pour chaque partie de l'examen.
Cette analyse vous donne une feuille de route claire pour vos prochaines sessions d'étude. Pour aller plus loin, nos services de préparation pratique aux examens d'admission au secondaire offrent un cadre structuré pour ces simulations, avec des retours personnalisés de tuteurs d'expérience.
Des techniques pour garder son calme sous pression
Même avec une préparation béton, le stress peut toujours s'inviter. Avoir quelques outils simples dans sa poche peut faire toute la différence le moment venu.
La technique de la respiration carrée est super efficace pour calmer le système nerveux rapidement. C'est discret et ça se fait en plein milieu de l'examen sans que personne ne s'en rende compte.
Voici comment faire :
- Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu'à 4.
- Retenez votre souffle en comptant jusqu'à 4.
- Expirez doucement par la bouche en comptant jusqu'à 4.
- Faites une pause, poumons vides, en comptant jusqu'à 4.
Répétez ce cycle trois ou quatre fois. Vous devriez sentir votre rythme cardiaque ralentir et vos idées s'éclaircir. En intégrant ces simulations et ces techniques antistress à votre routine, vous n'apprenez pas seulement la matière; vous apprenez à performer quand ça compte vraiment.
Savoir quand demander l'aide d'un tuteur
Même avec le meilleur plan de révision du monde, il arrive qu'un concept refuse de s'éclaircir. On a beau relire nos notes, refaire les exercices, le blocage persiste. Ce n'est pas un signe de faiblesse; c'est au contraire une preuve de maturité et une démarche intelligente pour assurer sa réussite à l'examen ministère secondaire 5.
Un soutien personnalisé peut faire toute la différence entre stagner et enfin avoir le déclic. Le but n'est pas de refaire tout le travail, mais de cibler précisément les obstacles qui vous ralentissent. Reconnaître le bon moment pour demander de l'aide est une compétence en soi.
Identifier les signaux d'alarme
Comment savoir si on a juste besoin d'une pause ou si un soutien plus structuré est nécessaire? Certains indicateurs sont assez clairs et il vaut mieux ne pas les ignorer.
Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs de ces situations, il est peut-être temps de penser au tutorat :
- Les notes stagnent ou baissent : Malgré vos efforts, vos résultats dans une matière précise ne décollent pas. C'est souvent le signe qu'une méthode de travail ou une notion de base n'est pas bien maîtrisée.
- L'anxiété qui monte : La simple idée d'ouvrir votre cahier de maths ou de penser à l'épreuve de français vous cause du stress? Cette angoisse peut paralyser et rendre l'apprentissage totalement inefficace.
- Le sentiment d'être dépassé : Vous avez l'impression que la matière s'accumule et que vous ne rattraperez jamais votre retard. Ce sentiment peut être très décourageant et miner votre confiance.
- Des questions sans réponse : Vous posez des questions en classe, mais les explications générales ne suffisent pas à éclaircir vos doutes personnels.
Ces signaux ne sont pas une fatalité. Ils indiquent simplement qu'une approche différente, plus individualisée, pourrait débloquer la situation.
Le rôle clé d'un bon tuteur
Un tuteur, ce n'est pas juste quelqu'un qui vous donne les bonnes réponses. C'est un guide qui vous apprend à les trouver par vous-même. Son rôle est de vous offrir une attention ciblée que votre enseignant, avec une classe de trente élèves, ne peut pas toujours fournir.
Un tuteur d'expérience connaît les subtilités de l'examen du ministère. Il sait quelles notions sont cruciales, les types de questions qui reviennent souvent et les erreurs classiques à éviter. Il peut décomposer un problème complexe en étapes simples, vous proposer des exercices adaptés et vous donner des trucs concrets pour mieux gérer votre temps. Pour mieux comprendre comment fonctionne le tutorat et ce qu'il peut vous apporter, explorer une approche personnalisée peut être très éclairant.
Le plus grand avantage du tutorat, c'est la personnalisation. Le tuteur s'adapte à votre rythme, à votre façon d'apprendre et se concentre uniquement sur vos difficultés. C'est un investissement direct dans votre confiance et votre autonomie.
Les statistiques de 2023 montrent d'ailleurs des écarts de réussite frappants aux examens ministériels de 5e secondaire en français. Par exemple, dans Lanaudière, le réseau privé affichait un taux de réussite de 77,2 % contre 67,8 % dans le public. À Laval, l'écart était similaire avec 72,6 % pour le privé contre 65,4 % pour le public. Ces chiffres soulignent des inégalités qui peuvent être liées aux ressources et au soutien scolaire disponible.
Choisir de faire appel à un tuteur, c'est prendre en main sa réussite. C'est une décision proactive qui montre que vous êtes engagé dans votre parcours et que vous vous donnez tous les outils possibles pour atteindre vos objectifs.
Conseils pratiques pour le jour de l'examen

Après des semaines de préparation, le jour de l'examen du ministère de secondaire 5 est enfin là. Votre succès ne repose pas seulement sur vos connaissances, mais aussi sur votre état d'esprit et votre forme physique. La logistique de cette journée est tout aussi cruciale que votre dernière heure de révision.
Une bonne performance commence bien avant de lire la première question. Elle s'ancre dans les gestes simples que vous posez la veille et le matin même. Ces détails, qu'on a tendance à oublier, peuvent faire une différence énorme.
La préparation commence la veille
La veille au soir, résister à la tentation de réviser jusqu'à minuit est votre premier défi. C'est souvent contre-productif. Votre cerveau a besoin de temps pour classer et consolider tout ce que vous avez appris. Visez une bonne nuit de sommeil d'au moins huit heures.
C'est aussi le moment parfait pour préparer tout votre matériel. Rassemblez ce dont vous aurez besoin pour éviter la panique du matin.
Votre liste de matériel devrait inclure :
- Les essentiels : plusieurs crayons bien taillés, une bonne gomme à effacer et un surligneur.
- Les outils autorisés : votre calculatrice (avec des piles neuves, s'il vous plaît!), une règle et tout autre instrument spécifiquement permis pour cette épreuve.
- Les documents importants : votre carte étudiante ou une autre pièce d'identité valide.
- Pour le confort : une bouteille d'eau et une collation qui ne fait pas de bruit, comme une barre tendre ou des amandes.
Avoir tout ça de prêt dans votre sac vous permettra de démarrer la journée l'esprit bien plus tranquille.
Le matin de l'épreuve
Le matin de l'examen, ne sautez jamais le déjeuner. C'est votre carburant. Optez pour un repas qui vous donnera de l'énergie sur la durée, comme des œufs, du yogourt grec ou un bol de gruau, plutôt que des céréales sucrées qui vous laisseront tomber en plein milieu de l'épreuve.
Prévoyez d'arriver à l'école un peu en avance. Ça vous donne une marge pour les imprévus, en plus de vous permettre de vous installer calmement, de prendre quelques grandes respirations et de vous mettre dans votre bulle.
Évitez à tout prix les discussions de dernière minute avec vos amis sur la matière. À ce stade, ça ne fait qu'ajouter du stress ou de la confusion. Faites-vous confiance. Protégez votre concentration.
Une fois que vous avez votre copie, ne vous lancez pas tête baissée. Prenez une minute. Lisez attentivement toutes les consignes et survolez l'ensemble de l'examen. Ça vous aidera à vous orienter.
Gérer son temps comme un pro
La gestion du temps, c'est le nerf de la guerre. Une épreuve de trois heures, ça peut paraître long, mais ça passe vite si on ne s'organise pas.
Attribuez un budget de temps à chaque section en fonction du nombre de points. Si une section vaut 40 % de la note, elle mérite une part importante de votre temps. Gardez un œil sur l'horloge pour vous assurer de ne pas prendre de retard.
Surtout, ne paniquez pas si vous êtes bloqué sur une question. Mettez une petite étoile à côté et passez à la suivante. Vous y reviendrez plus tard avec un regard neuf. C'est bien plus payant d'aller chercher des points faciles ailleurs que de s'acharner sur une seule question.
Enfin, et c'est non négociable, gardez-vous 10 à 15 minutes à la fin pour une relecture efficace. Il ne s'agit pas de lire en diagonale, mais de traquer activement les fautes d'inattention, les erreurs de calcul et les oublis. Cette dernière vérification peut vous faire gagner ces quelques points précieux qui changent tout.
Quelques questions fréquentes sur les examens du ministère
Même avec la meilleure préparation du monde, il reste souvent quelques petites zones d'ombre. C'est tout à fait normal! On a regroupé ici les questions les plus courantes sur l'examen du ministère en secondaire 5 pour y voir plus clair.
Qui s'occupe de corriger les copies?
C'est une excellente question, et la réponse varie selon la matière.
L'épreuve de français, langue d'enseignement, est un cas à part. Elle est envoyée directement au ministère de l'Éducation pour être corrigée par des équipes centralisées. L'idée est d'assurer une évaluation parfaitement uniforme pour tous les élèves de la province.
Pour les autres matières comme les mathématiques, l'histoire ou les sciences, la correction se fait directement dans votre école, par vos propres enseignants. Rassurez-vous, ils ne font pas ça n'importe comment! Ils doivent suivre à la lettre une grille de correction très détaillée fournie par le ministère pour que tout le monde soit évalué de la même façon.
Qu'est-ce qui arrive si je ne réussis pas?
Un échec à un examen du ministère, ça peut arriver. Ce n'est jamais la fin du monde. Si c'est votre cas, vous aurez normalement droit à une épreuve de reprise pendant l'été. C'est une deuxième chance qu'il faut saisir en se préparant sérieusement.
Un conseil d'expert : Si vous échouez, la première chose à faire est de comprendre pourquoi. Demandez à revoir votre copie d'examen. Analyser vos erreurs, voir où vous avez perdu des points, c'est le meilleur moyen de savoir exactement sur quoi concentrer vos efforts pour la reprise.
C'est quand qu'on a les résultats?
L'attente peut sembler longue, mais les résultats des examens du ministère arrivent généralement au début du mois de juillet. Vous recevrez une communication officielle par la poste, directement chez vous, et les notes apparaîtront aussi sur votre relevé de notes.
Si vous avez l'impression que votre jeune a besoin d'un coup de pouce personnalisé pour attaquer ses examens avec confiance et surmonter ses difficultés, Centrétudes est là pour vous aider. Découvrez comment nos tuteurs certifiés peuvent faire toute la différence dans sa préparation. Voyez notre approche en action sur centretudes.ca.