La préparation à l'examen d'admission au secondaire au Québec est une étape importante. Idéalement, on commence à la fin de la 5e année ou au début de l'été. Le but est de revoir les notions clés en français, en mathématiques et en logique, mais aussi de familiariser l'enfant avec le format des épreuves pour réduire le stress et bâtir sa confiance.
Démystifier l'examen d'admission au secondaire
L'examen d'admission, c'est souvent la première grande épreuve scolaire dans le parcours d'un jeune. Il est donc tout à fait normal de se sentir un peu dépassé, autant pour les parents que pour les enfants.
Comprendre sa structure et ses objectifs est la première étape pour transformer cette appréhension en confiance. Il faut voir cet examen non pas comme un simple test de connaissances, mais plutôt comme une évaluation de la capacité de l'élève à raisonner, à organiser ses idées et à gérer son temps.
La structure typique de l'épreuve
Au Québec, chaque école peut avoir ses petites particularités. Cela dit, la plupart des examens d'admission s'articulent autour d'un noyau commun de matières. L'objectif est simple : évaluer les compétences fondamentales acquises au primaire.
Les matières qui reviennent presque toujours sont :
- Le français : on y teste la compréhension de lecture, la maîtrise de la grammaire et, souvent, les capacités de rédaction.
- Les mathématiques : cette section couvre la résolution de problèmes, l'arithmétique, la géométrie et les fractions.
- La logique (ou habiletés logiques) : ici, on mesure le raisonnement verbal, spatial ou numérique avec des suites, des analogies ou des petits casse-têtes.
Pour vous donner une idée plus claire, voici un résumé de la structure habituelle d'un examen d'admission au secondaire au Québec.
Structure typique d'un examen d'admission au secondaire au Québec
Ce tableau résume les matières principales, leur durée approximative et les compétences clés évaluées lors de l'examen.
| Matière principale | Durée allouée (approximative) | Compétences clés évaluées |
|---|---|---|
| Français | 60-90 minutes | Compréhension de lecture, grammaire, vocabulaire, rédaction |
| Mathématiques | 60-90 minutes | Résolution de problèmes, arithmétique, géométrie, logique mathématique |
| Logique/Habiletés cognitives | 30-45 minutes | Raisonnement verbal, spatial, numérique, suites logiques |
Ce découpage montre bien que la gestion du temps est aussi importante que la connaissance des matières elles-mêmes. Pour en savoir plus sur le fonctionnement détaillé de ces épreuves, consultez le site du Centre d'Études.
Ce que les écoles cherchent vraiment à évaluer
Au-delà des bonnes réponses, les écoles cherchent à identifier les élèves qui ont les aptitudes pour réussir dans leur environnement pédagogique. Ce qu'elles regardent de près, c'est :
- La méthode de travail et l'organisation.
- La capacité de concentration sur une longue période.
- La gestion du stress et de la pression d'un examen chronométré.
Ces compétences sont tout aussi cruciales que la maîtrise des notions. Un élève qui sait passer une question difficile pour y revenir plus tard, par exemple, démontre une excellente gestion stratégique. La maîtrise du français est souvent un critère décisif, une importance qu'on retrouve d'ailleurs plus tard avec l'épreuve unique de français au niveau collégial.
Le saviez-vous ? La plupart des examens d'admission se concentrent sur les notions apprises en 5e année. Une bonne révision est donc essentielle, car même un excellent élève de 6e année peut avoir oublié certains de ces concepts.
Le rôle complémentaire du dossier scolaire
Attention, l'examen n'est qu'une pièce du puzzle ! Beaucoup d'écoles accordent une grande importance au dossier scolaire complet de l'enfant, qui inclut les bulletins de 4e et 5e année.
Ce dossier donne une vision plus globale et nuancée du profil de l'élève. Il permet d'évaluer :
- La constance dans les résultats.
- La progression au fil des ans.
- Les commentaires des enseignants sur le comportement et l'attitude en classe.
Certains établissements appliquent une pondération, comme 50 % pour la note de l'examen et 50 % pour l'analyse du dossier. Il est donc crucial de ne négliger aucun de ces deux aspects. Un bon dossier peut parfois rattraper une performance un peu moins bonne le jour J, et vice-versa.
Construire un plan de révision qui fonctionne vraiment
Réussir la préparation à l'examen d'admission au secondaire, ce n'est pas cocher des cases sur un calendrier rigide qui ne fait qu'ajouter au stress. La vraie clé du succès, c'est de bâtir un plan de révision souple, qui respire au même rythme que votre enfant. L'idée n'est pas de cumuler les heures, mais de créer une routine qui a du sens, une routine qui motive.
Tout commence par un regard honnête sur la situation. Prenez le temps, avec votre enfant, de faire le point. Dans quelles matières brille-t-il? Où sont les petits défis à relever? C'est peut-être un as de la résolution de problèmes en maths, mais la concordance des temps en français lui donne du fil à retordre. Cette première étape est fondamentale pour créer un parcours d'étude qui lui ressemble vraiment.
Établir des objectifs clairs et réalisables
La montagne de matière à voir peut sembler intimidante. Le secret? La transformer en une série de petites collines beaucoup plus faciles à grimper. Il suffit de décomposer chaque matière en objectifs hebdomadaires concrets.
Par exemple, au lieu de l'objectif vague « réviser les mathématiques », on visera plutôt « maîtriser les fractions et les pourcentages cette semaine ». Ça change tout. Une tâche floue devient une mission claire et atteignable.
Voici une petite structure qui fait des merveilles pour organiser la semaine :
- L'objectif de la semaine : On définit la notion principale à travailler (par exemple, les accords du participe passé).
- Les actions quotidiennes : On planifie de courtes sessions de 30 à 45 minutes avec des tâches précises (ex. : lundi, je relis la règle; mardi, je fais 10 exercices; mercredi, je corrige et j'analyse mes erreurs).
- La mini-évaluation : On termine la semaine avec un petit quiz pour s'assurer que tout est bien compris.
Cette approche permet de voir les progrès concrètement et de célébrer chaque petite victoire. C'est le meilleur carburant pour garder la motivation intacte.
Un bon plan de révision ne doit pas seulement s'attaquer aux faiblesses. Pensez aussi à consacrer du temps pour consolider les points forts de votre enfant. Ça renforce sa confiance et lui rappelle qu'il a déjà de solides acquis.
L'équilibre est la clé du succès
Un enfant qui est au bout du rouleau est un enfant qui n'apprend plus. C'est aussi simple que ça. Une routine d'étude saine doit absolument inclure des pauses et des moments de loisir. Le repos, ce n'est pas du temps perdu; c'est ce qui permet au cerveau de bien fonctionner.
Avez-vous déjà entendu parler de la technique Pomodoro? C'est simple : 25 minutes de concentration intense, suivies de 5 minutes de pause complète. Après quatre séances, on s'accorde une pause plus longue de 15 à 20 minutes. Ces moments de répit sont essentiels pour que le cerveau assimile l'information et revienne à la tâche avec une énergie nouvelle.
Surtout, ne sacrifiez pas les activités parascolaires ou les moments en famille. Un enfant qui continue le sport, la musique ou les sorties au parc est un enfant plus heureux, plus détendu et donc plus disponible mentalement pour ses révisions. Pour plus de stratégies sur ce sujet, notre guide sur comment se préparer aux examens d'admission au secondaire offre une foule de conseils pratiques.
Cette infographie résume bien les grandes étapes du processus, de l'examen jusqu'à la décision finale.

On constate que l'examen n'est que le point de départ. Le dossier scolaire de l'élève est tout aussi déterminant dans le choix final de l'école.
Créer un environnement propice à l'étude
L'espace de travail a un impact énorme sur la concentration. Essayez d'aménager un coin bureau qui soit calme, bien éclairé et bien rangé, avec tout le matériel nécessaire à portée de main. Et, bien sûr, on met de côté les distractions comme le téléphone ou la tablette pendant les périodes d'étude.
L'importance de bien se préparer dès le primaire est d'ailleurs confirmée par les chiffres du gouvernement. On apprend qu'entre 11,6 % et 11,9 % des élèves arrivent au secondaire avec un retard accumulé, ce qui influence directement leurs chances d'obtenir leur diplôme. Une préparation bien structurée permet de s'assurer que l'enfant a tous les outils en main pour partir du bon pied, limitant ainsi les risques de difficultés plus tard. Vous pouvez consulter les détails de cette analyse dans le rapport complet sur la diplomation et la qualification au secondaire.
Maîtriser les stratégies pour chaque matière
Se préparer efficacement pour l'examen d'admission au secondaire au Québec, ce n'est pas juste une question de réviser le programme en bloc. C'est plus fin que ça. Chaque matière a ses propres règles du jeu et demande une approche ciblée pour vraiment maximiser les chances de succès. Il faut voir ça comme équiper votre enfant d'une boîte à outils, avec des stratégies spécifiques pour transformer chaque section de l'examen en une occasion de briller.
Utiliser la même méthode pour tout est une erreur que beaucoup font. Les compétences évaluées en français, en mathématiques et en logique sont complètement différentes. C'est pourquoi un plan d'attaque personnalisé pour chaque discipline n'est pas juste utile, c'est essentiel.

Stratégies gagnantes pour l'épreuve de français
L'épreuve de français va bien au-delà de la simple mémorisation des règles de grammaire. On demande à l'enfant de comprendre, d'analyser et de communiquer clairement, souvent avec la pression du chronomètre.
Pour la compréhension de lecture, une technique qui marche vraiment bien est de lire les questions avant de se plonger dans le texte. Ça change tout. L'enfant sait ce qu'il cherche, et la lecture devient une sorte de chasse au trésor ciblée plutôt qu'une exploration à l'aveugle.
Concernant la grammaire et le vocabulaire, il n'y a pas de secret : la pratique régulière est reine. Mieux vaut faire des exercices courts mais fréquents pour que les notions s'ancrent durablement.
- Lecture active : Encourager l'enfant à surligner les idées clés et les mots de liaison en lisant.
- Listes de vocabulaire : Créer des fiches simples par thème pour les synonymes, les antonymes ou les mots de même famille.
- Dictées ciblées : Faire de courtes dictées de 2 ou 3 phrases chaque jour, en se concentrant sur une règle précise (par exemple, les fameux accords du participe passé).
Conseil pratique : L'épreuve de rédaction fait souvent peur. Apprenez à votre enfant à bâtir un plan simple en cinq minutes avant de se lancer. Une intro, deux ou trois idées développées, une conclusion… Ça suffit pour structurer sa pensée et faire une bonne impression.
Décoder les problèmes en mathématiques
En maths, les deux maîtres-mots sont vitesse et précision. Un des plus grands défis est de ne pas se laisser intimider par des énoncés de problèmes qui semblent longs et compliqués.
La première étape, c'est de lui apprendre à décoder le problème. Il doit prendre l'habitude de surligner les données importantes et les mots-clés qui indiquent l'opération à faire (comme "de plus", "partager en", "au total").
Une autre astuce cruciale, c'est la vérification. Encouragez votre enfant à prendre 30 secondes après chaque problème pour faire une estimation rapide du résultat. Si sa réponse calculée est très loin de son estimation, c'est un bon signal pour qu'il revoie son calcul.
Le raisonnement logique sous pression
La section de logique est souvent celle qui déstabilise le plus. Pourquoi? Parce qu'elle teste moins les connaissances que la capacité à identifier des schémas et à raisonner. La clé ici, c'est la pratique, encore et encore, pour développer des automatismes.
Les exercices de suites logiques, qu'elles soient avec des nombres ou des formes, sont au cœur de cette épreuve. Le but est de trouver la règle qui gouverne la séquence.
Exemple de suite numérique : 2, 5, 11, 23, ?
- Analyse : On passe de 2 à 5 (on ajoute 3), de 5 à 11 (on ajoute 6), de 11 à 23 (on ajoute 12). On remarque qu'on double l'ajout à chaque fois (3, puis 6, puis 12…).
- Solution : Le prochain ajout sera donc de 24 (12 x 2). La réponse est 23 + 24 = 47.
Cet entraînement systématique aide à reconnaître rapidement les différents types de patterns. Si vous sentez que votre enfant a besoin d'un coup de pouce plus personnel, le tutorat pour toutes les matières peut offrir un accompagnement sur mesure, l'aidant à développer ses propres stratégies pour résoudre ces casse-têtes efficacement.
Il est important de comparer les différentes options de soutien pour trouver celle qui correspond vraiment au profil de votre enfant.
Comparaison des approches de préparation pour l'examen
Ce tableau compare différentes méthodes de soutien scolaire pour aider les parents à choisir la meilleure option pour leur enfant.
| Méthode de préparation | Avantages | Inconvénients | Idéal pour… |
|---|---|---|---|
| Cahiers d'exercices | Accessible, économique, permet de travailler en autonomie. | Manque d'interaction, pas de feedback personnalisé sur les erreurs. | Les enfants autonomes qui ont besoin de consolider leurs acquis. |
| Cours en groupe | Dynamique motivante, apprend des autres, simule un environnement de classe. | Moins d'attention individuelle, rythme parfois trop rapide ou trop lent. | Les enfants qui aiment la compétition et l'émulation de groupe. |
| Tuteur privé | Programme 100% personnalisé, feedback immédiat, renforce la confiance. | Coût plus élevé, nécessite un bon "fit" avec le tuteur. | Les enfants ayant des difficultés ciblées ou un manque de confiance. |
Au bout du compte, la meilleure stratégie est celle qui combine la connaissance des matières avec des techniques de résolution intelligentes. En outillant votre enfant avec ces astuces, vous lui donnez bien plus que des réponses : vous lui offrez la confiance nécessaire pour aborder chaque défi avec sérénité.
Soutenir votre enfant sans ajouter de pression
La préparation à l'examen d'admission au secondaire au Québec est autant un marathon émotionnel qu'un défi académique. C'est une période où votre rôle de parent évolue. Il ne s'agit plus seulement d'aider avec les devoirs, mais de devenir un véritable pilier de soutien émotionnel. Votre enfant ressent la pression, même s'il ne le montre pas toujours.
Votre objectif principal? Créer un environnement familial serein et encourageant. C'est dans ce cocon de sécurité qu'il trouvera la confiance nécessaire pour affronter ce défi avec plus de calme et de résilience.

Gérer l'anxiété de performance
L'anxiété de performance est fréquente chez les jeunes qui font face à un enjeu aussi important pour la première fois. Ça peut se manifester par de l'irritabilité, des troubles du sommeil ou une perte de motivation. Votre intervention doit être douce et proactive.
Un dialogue ouvert est votre meilleur outil. Prenez le temps de discuter avec votre enfant de ses craintes, sans jugement. Posez des questions simples comme : « Qu'est-ce qui t'inquiète le plus dans cet examen? » ou « Comment tu te sens quand tu penses à cette journée? ».
Le simple fait de nommer ses peurs peut déjà diminuer leur emprise. Validez ses émotions en lui disant que c'est tout à fait normal de se sentir ainsi et que vous êtes là pour l'aider à traverser cette étape.
Intégrez de courtes techniques de relaxation dans sa routine. Pas besoin de longues séances de méditation. Quelques minutes suffisent.
- La respiration carrée : Inspirez pendant 4 secondes, retenez l'air 4 secondes, expirez 4 secondes, puis attendez 4 secondes avant de recommencer. Quelques cycles suffisent à calmer le système nerveux.
- La visualisation positive : Avant de dormir, encouragez-le à s'imaginer en train de réussir l'examen, calme et concentré. Cet exercice simple, mais puissant, renforce la confiance en ses capacités.
Valoriser l'effort plutôt que le résultat
L'une des plus grandes sources de pression, c'est l'accent mis sur la note finale. Pour construire une estime de soi durable chez votre enfant, il est essentiel de déplacer le focus de la performance vers le processus.
Célébrez les petites victoires du quotidien. A-t-il compris un concept mathématique difficile? A-t-il réussi une simulation en respectant le temps? Soulignez ses efforts, sa persévérance et les stratégies qu'il a mises en place.
Le message à transmettre est clair : sa valeur ne dépend pas du résultat de cet examen. Cette approche lui apprend que l'échec n'est pas une finalité, mais une occasion d'apprendre et de grandir. D'ailleurs, un soutien adapté peut faire toute la différence. Pour explorer des options d'accompagnement, vous pouvez consulter les services de tutorat pour l'examen d'admission au secondaire qui se concentrent justement sur le renforcement des compétences et de la confiance.
Cette perspective est d'autant plus importante quand on regarde les chiffres sur la réussite scolaire. Les données du Ministère de l'Éducation montrent que pour la cohorte 2015-2016, le taux de diplomation au secondaire après 7 ans était de 84,1 %. Ce chiffre cache cependant des disparités, avec 88,4 % pour les filles contre 80,1 % pour les garçons. Cela illustre bien que le parcours de chaque élève est unique et influencé par une foule de facteurs.
Au bout du compte, votre soutien inconditionnel est le cadeau le plus précieux que vous puissiez lui offrir. Un enfant qui se sent aimé et supporté, peu importe le résultat, est un enfant outillé pour réussir bien au-delà de cet examen.
Se préparer pour le jour de l'examen et après
Toute la préparation accumulée au fil des semaines mène à ce moment décisif. Le succès à l'examen d'admission au secondaire au Québec ne dépend pas seulement des connaissances, mais aussi d'une bonne organisation le jour J et d'une saine gestion des émotions par la suite.
Une approche sereine et bien planifiée peut vraiment transformer cette épreuve en une expérience positive. Votre enfant arrivera confiant, prêt à donner le meilleur de lui-même. C'est maintenant le temps de peaufiner les derniers détails qui feront toute la différence.
La feuille de route pour la veille de l'examen
La veille, ce n'est plus le moment de s'entasser de la matière. Bien au contraire, c'est une journée qu'on dédie à la détente et à bâtir la confiance. L'objectif est simple : mettre votre enfant dans les meilleures conditions physiques et mentales possibles.
Un repas équilibré est crucial. On privilégie des aliments qui aident la concentration, comme des protéines maigres (poulet, poisson), des légumes verts et des glucides complexes (riz brun, quinoa). On évite les repas trop lourds ou sucrés qui risquent de causer un coup de barre.
Voici une petite liste de vérification pour une soirée sans aucun stress :
- Le matériel indispensable : Préparez le sac avec au moins deux crayons à mine, une bonne gomme à effacer, un stylo, et si c'est permis, une règle ou un rapporteur. Tout doit être prêt pour éviter la panique du matin.
- Les documents officiels : Assurez-vous d'avoir la convocation à l'examen sous la main et une pièce d'identité si l'école le demande.
- Une tenue confortable : Choisissez des vêtements simples dans lesquels votre enfant se sentira à l'aise.
- Une bonne nuit de sommeil : On vise à éteindre les écrans à une heure raisonnable pour garantir entre 8 et 10 heures de repos.
La clé, c’est de créer une routine calme. Une activité relaxante comme lire un livre ou écouter de la musique est bien plus productive qu'une dernière séance de révision intensive.
Stratégies à adopter pendant l'épreuve
Le jour de l'examen, le plus grand défi est souvent la gestion du temps et du stress. Même les élèves les mieux préparés peuvent perdre leurs moyens s'ils n'ont pas quelques stratégies dans leur poche.
La première chose à faire en recevant le cahier d'examen, c'est de le survoler rapidement. Ça permet à votre enfant d'évaluer le nombre de questions par section et de se faire une idée de l'ampleur de la tâche.
Encouragez-le à ne jamais rester bloqué. Si une question lui semble trop ardue, la meilleure approche est de la sauter et d'y revenir plus tard. Perdre 5 minutes sur une seule question peut mettre en péril toute une section. C'est une compétence qui se développe avec la pratique, un peu comme celles nécessaires pour l'inscription à la préparation de l’épreuve uniforme au collégial.
Finalement, la relecture n'est pas négociable. S'il termine avant la fin du temps alloué, il doit utiliser chaque minute restante pour vérifier ses réponses. Les erreurs d'inattention sont très fréquentes sous la pression et peuvent coûter de précieux points.
Gérer l'après-examen et l'attente des résultats
Une fois l'examen terminé, le travail n'est pas tout à fait fini. La période d'attente des résultats peut être une source d'anxiété importante. Votre rôle est de dédramatiser la situation et de recentrer l'attention sur le positif.
Célébrez les efforts de votre enfant, peu importe le résultat à venir. Il a travaillé fort, il a fait de son mieux, et c'est ça, la vraie victoire. Organisez une sortie spéciale ou une activité qu'il aime pour souligner la fin de cette période intense.
Il est aussi très sain d'avoir discuté d'un plan B bien avant. Quelles sont les autres options? L'excellente école du quartier? Un autre programme spécialisé? Avoir des alternatives positives et excitantes permet de relativiser un éventuel refus. Ça enseigne une leçon précieuse : cet examen est une étape dans son parcours, mais il ne définit ni sa valeur ni son avenir.
Vos questions sur la préparation à l'examen
La préparation à l'examen d'admission soulève son lot de questions chez les parents, et c'est tout à fait normal. Se lancer dans ce processus pour la première fois peut sembler une montagne.
Cette section a été pensée pour répondre directement à vos interrogations les plus fréquentes. Chaque réponse est simple, claire et pratique pour vous aider à aborder cette période avec plus de confiance.
Quand est le meilleur moment pour commencer?
C'est LA question que tout le monde se pose : quand faut-il commencer la préparation pour l'examen d'admission au secondaire au Québec sans pour autant brûler son enfant?
La réponse se trouve dans l'équilibre. Idéalement, une préparation douce et progressive débute à la fin de la 5e année ou au début de l'été avant la rentrée en 6e. Cette approche évite le stress d'une course contre la montre à l'automne.
Voici un rythme qui fonctionne bien :
- Pendant l'été : On revoit tranquillement les notions clés de la 5e année, de façon ludique et sans pression.
- Dès septembre : On intègre des simulations d'examen et des exercices plus ciblés, une ou deux fois par semaine.
L'objectif est de consolider les acquis et de familiariser l'enfant avec le format de l'épreuve, jamais de le surcharger.
Choisir le bon type de soutien scolaire
Tuteur privé ou cours en groupe? La bonne décision dépend entièrement du style d'apprentissage de votre enfant. Il n'y a pas de formule magique.
Le tuteur privé est la solution parfaite pour un soutien sur mesure. C'est l'idéal si votre enfant a des difficultés précises sur certaines notions ou s'il a besoin d'un coup de pouce pour bâtir sa confiance dans un cadre rassurant.
Les cours en groupe, eux, sont excellents pour les jeunes qui carburent à la dynamique collective. L'émulation et le fait de se comparer aux autres dans un environnement structuré peuvent être de puissants moteurs de motivation.
Pour trancher, demandez-vous : mon enfant a-t-il besoin d'une aide ciblée pour combler des lacunes, ou plutôt de l'énergie d'un groupe pour se dépasser? La réponse vous indiquera la bonne voie.
L'importance capitale des simulations d'examen
Beaucoup de parents se demandent si les simulations sont vraiment utiles. La réponse est un grand oui. En fait, c'est l'un des outils les plus puissants de toute la préparation.
Leur rôle va bien au-delà d'une simple vérification des connaissances. Elles entraînent l'enfant à deux compétences cruciales pour le jour J : la gestion du temps et la gestion du stress. Rien ne remplace l'expérience de se retrouver dans les conditions réelles, avec un chronomètre qui défile.
Répéter cet exercice permet de :
- Identifier les dernières faiblesses pour ajuster les révisions.
- Améliorer sa rapidité pour avoir le temps de répondre à tout.
- Réduire l'anxiété, car le format de l'épreuve devient familier.
C'est un entraînement complet qui prépare l'enfant à arriver confiant et calme, en sachant exactement à quoi s'attendre.
Que faire si mon enfant ne réussit pas son premier choix?
C'est une crainte légitime, tant pour les parents que pour les enfants. Et si, malgré tous les efforts, le résultat n'est pas celui espéré? La clé, ici, c'est l'anticipation et la communication.
Il est crucial d'avoir un plan B et d'en parler ouvertement avec votre enfant bien avant de recevoir les réponses. Présentez-lui d'autres options qui sont tout aussi valables et intéressantes.
Ces alternatives pourraient inclure :
- Les excellents programmes offerts par l'école publique de votre quartier.
- D'autres écoles publiques avec des volets spécialisés (sport-études, arts-études, etc.).
- Une autre école privée qui correspond aussi à ses intérêts.
Avoir des plans B positifs transforme une déception potentielle en une nouvelle aventure. Le message à faire passer est que sa valeur ne se résume absolument pas au résultat d'un seul examen.
Pour plus de réponses concernant les services de préparation, vous pouvez aussi jeter un œil à la Foire aux questions de Primat, qui offre d'autres perspectives sur les programmes de soutien.
Rappelez-vous que la préparation à l'examen d'admission au secondaire au Québec est un apprentissage en soi. Peu importe le résultat final, votre enfant en sortira grandi, avec de meilleures méthodes de travail et une plus grande résilience.
Chez Centrétudes, nous sommes convaincus que chaque enfant a le potentiel de réussir. Nos tuteurs spécialisés sont là pour offrir un accompagnement personnalisé qui bâtit non seulement les connaissances, mais surtout la confiance. Découvrez comment nous pouvons aider votre enfant à aborder cette étape importante avec sérénité.